Décès de notre chère Mère Marie-Immaculée

Très paisiblement, samedi, le 16 février 2013, entourée de toutes ses filles du monastère de Sherbrooke auxquelles se joignaient par téléphone celles de Tahiti, Mère Marie-Immaculée (Juliette Coulombe) a quitté notre terre à l’Âge de 100 ans et trois mois, et bientôt 72 ans de profession religieuse.

Née à Saint-Cuthbert de Joliette, le 3 novembre 1912, après s’être activement dévouée aux œuvre de sa paroisse, elle entre en 1936 au monastère des clarisses de Valleyfield où elle remplit principalement la charge de secrétaire.

En 1952, elle est désignée pour seconder Mère Marie-Claire lors de la fondation du monastère de Lennoxville (Sherbrooke). Vicaire et maitresse de formation durant de longues années, elle  sera toujours un seul cœur, une seule âme avec Mère Marie-Claire.

Au décès de Mère Marie-Claire, en 1979, elle se verra confier la charge d’abbesse, mandat renouvelé à mainte reprises jusqu’à la fin. En 1981, elle réalise la fondation du monastère de Tahiti. Et après l’incendie du 1^er janvier 2003, qui détruit entièrement le monastère, elle mène à bonne fin le projet de reconstruction. Un nouveau monastère  est inauguré en 2005.

Son grand bonheur, ce fut d’être clarisse, et elle l’était par toutes les fibres de son être. Son enthousiasme jamais n’a fléchi. Son accueil et sa générosité était bien connus. Malgré l’âge et sa longue maladie, elle est restée jusqu’au bout une femme énergique, débordante d’initiatives et de projets.

En mai 2012, elle avait écrit sur son calendrier; ‘’Tempus fugit, fugit, fugit. Toutes les minutes plus précieuses que l’or.’’ Elle nous laisse en héritage le témoignage d’une vie donnée dans la joie et une grande ouverture d’esprit. ‘’Que ma mort serve au monde, à l’Église, à ma communauté, disait-elle, ajoutant qu’elle acceptait volontiers toutes les beautés et les bontés que le Seigneur voulait bien lui faire encore.

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